
Je le rappelais dans un précédent article : tout algorithme répond à des critères. Or ceux de Google ne sont pas tous officiellement listés.
C’est donc la porte ouverte au mythe sur les 200 facteurs de classement supposés de Google.
De temps en temps, des bribes filtrent. En août 2014, Google annonçait par exemple que le certificat électronique SSL était un signal pris (très faiblement) en compte dans ses classements.
Il est donc nécessaire de compiler et de recouper des informations pour établir une liste précise de ces facteurs.
La qualité de la liste dépendra ensuite de la qualité des sources :
– Cela vient-il d’un officiel de Google ?
– Quel(s) test(s) valident ce critère ?
– Quel est son impact parmi d’autres dans les classements ?
A partir du moment où les sources sont discutables, les critères le deviennent aussi. A force d’être répétées, certaines rumeurs ou suppositions peuvent être prises pour certaines.
En 2013, Brian Dean a publié une liste complète de tous les critères « trainant » sur Internet.
Comme il le précise en préambule : certains sont prouvés, d’autres controversés et d’autres enfin de pures spéculations.
Sur MOZ.com, Gianluca Fiorelli revient sur le mythe des 200 critères de classement de Google.
Il rappelle l’historique de cette information :
– En 2006, Google a effectivement mentionné l’existence de 200 critères.
– Mais en novembre 2010, Matt Cutts a expliqué que ces 200 critères étaient chacun soumis à 50 variations environ, soit 10 000 critères.
Cela tombait bien puisque Bing avait annoncé le mois précédent qu’il se « limitait » à 1 000 critères.
Partant de là, Gianluca critique la place de certains facteurs dans le classement de Brian Dean.
Mais Brian Dean le premier explique que tous les critères n’ont pas la même importance.
Il est même l’auteur d’une liste qui mentionne les 10 critères les plus importants à ses yeux :
1/ Mot clé en début de titre.
2/ Longueur du contenu : 2 400 mots idéalement.
3/ Vitesse de chargement de la page.
4/ Présence du mot clé dans le titre, les 100 premiers mots de l’article et dans un tag H2/H3.
5/ Autorité de la page (liens qui pointent vers elle).
6/ Autorité du site (liens qui pointent vers le site).
7/ Pertinence thématique des liens.
8/ Temps passé sur le site par le visiteur.
9/ Design adapté aux appareils nomades (responsive).
10/ Absence de contenu peu étoffé ou dupliqué.
Pour le reste, des études sont régulièrement menées :
– MOZ : http://moz.com/search-ranking-factors
– Ou plus récemment encore par Searchmetrics : http://www.searchmetrics.com/en/knowledge-base/ranking-factors/
A condition de prendre un peu de recul sur les notions de corrélation et de causalité, on est assez ravi de constater qu’en 2014, il existe des connaissances SEO solides pour analyser le positionnement des sites.
Reste ensuite à avoir les capacités de mettre ces connaissances en œuvre…
J'ai engrangé mes premiers revenus sur le web en 2012 en développant et en monétisant le trafic de mes sites (AdSense...).
Depuis 2013 et mes premières prestations professionnelles, j'ai eu l'opportunité de participer à la progression de plus de 450 sites de plus de +20 pays.