Meet Up French Tech Quimper – 20 avril 2016

Ce mercredi 20 avril, était organisé un meet up à Quimper autour du French Tech Brest+. Le but étant de présenter ce qu’est la French Tech, et de débattre sur l’intérêt du numérique dans de nombreux domaines.

Après un introduction de Ronan le Den, directeur de la technopole de Quimper Cornouaille, c’est Frédéric Nicolas, chef de projet de la French Tech Brest+ qui anime la présentation.

 

Présentation de la French Tech

Tout d’abord, le lien entre Quimper et la French Tech part d’un souhait de dynamisation du territoire vers le numérique avec la mise en place d’aides aux différents acteurs durant leur virage numérique.

Le projet a été initié par Fleur Pellerin fin 2013 dans un objectif de construction d’un rayonnement collectif pour booster la croissance et participer au rayonnement international des startups du numériques françaises. Le mécanisme de la French Tech s’articule autour de 3 points clés : fédérer, Accélérer, Rayonner. En novembre 2014, 9 métropoles ont été labellisées, puis 4 autres (+ 4 réseaux thématiques : IOT, santé, culturel et design) ont été labellisés en juillet 2015.

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Quimper se trouve ainsi dans l’écosystème Brest Tech + qui réunit les villes de Brest, Morlaix, Lannion et Quimper; ainsi toutes impliquées dans la participations du développement numérique de l’ouest de la Bretagne.

Nous pouvons donc rappeler les objectifs du label qui sont de renforcer l’attractivité du territoire, accompagner l’accélérateur des startups, armer les startups du territoire pour leurs participations aux activités internationales et enfin, révéler, attirer et faire croître les talents notamment grâce à des actions de sensibilisation dans les collèges et lycées dans le but d’encourager l’entrepreneuriat.

Rémi Carrière, nous parle de la Cantine Numérique qui lorsqu’elle a été créé en 2013, elle avait pour vocation de vulgariser le numérique auprès du grand public, des co-workers et des entreprises. Le mouvement French Tech permet de créer des liens entre différents acteurs . Depuis la création de la Cantine Numérique, Rémi Carrière, a observé une certaine évolution, en particulier au niveau des co-workers  qui s’orientent de plus en plus vers la création de startups.

Malgré de nombreux emplois au sein de la filière numérique, on remarque  que certains domaine (mer, agricole, etc) sont peu représentés dans ce secteur.

Grâce à la French Tech, des dispositifs d’accompagnement sont proposés pour accélérer l’intégration des nouvelles startups sur le marché. Il y a des dispositifs nationaux (Pass French Tech, bourse French Tech, Fonds d’accélération) mais aussi des dispositifs locaux (Ouest startup, 222 business pool, west web valley).

Guillaume Paillet de l’entreprise Kenavo (moteur de recherche pour les voyages) nous fait part de sa vision sur le French Tech Quimper, qui pour lui permet de fédérer et de créer un écosystème qui permettra de développer l’attractivité de la région en faisant partager une image de région innovante.

 

Le numérique dans tous les secteurs et pour tous types d’entreprises

Les intervenants étaient très représentatifs de la diversité des secteurs où l’intégration du numérique devient essentielle. Le numérique s’intègre dans de nombreux secteurs, par exemple l’agriculture, le Tourisme et la gastronomie; tout aussi bien dans les entreprises implantées depuis de nombreuses années que pour les jeunes startups.

Secteur de l’agriculture

Jo Dreau, de l’entreprise Kehris considère qu’il y a de gros enjeux numérique dans le secteur agricole. Il est possible de développer des logiciels dans le but d’optimiser l’activité de l’exploitation. Avec le numérique, on peut travailler sur la traçabilité ou la sécurisation des produits par exemple en récoltant des données grâce à des capteurs, qui permettra après analyse de pouvoir adapter le produit aux besoins du marché.

Secteur du Tourisme

Dans le secteur touristique, nous avons pu avoir le témoignage de Laurent Callipe, du camping de l’Atlantique à Fouesnant qui nous a parlé de sa stratégie autour de son site web. Le référencement a été à la base de sa stratégie de refonte et s’est notamment concentré sur le taux de transformation plutôt que le nombre de visites. Le travail a également été centré sur l’ergonomie pour faciliter au maximum l’expérience utilisateur et permettre à l’internaute de se projeter au camping le plus rapidement possible. En effet, le parcours d’achat d’un internaute pour la réservation d’un voyage est dure environ 2 mois où il va comparer plus d’une trentaine de sites web; il est donc primordial d’être convaincant en quelques secondes et de se démarquer de ses concurrents. La version mobile doit également être optimisée, car les informations présentes sur un site web n’ont pas forcément leur place sur la version mobile étant donné que l’internaute visite le site dans un contexte différent, il doit donc accéder aux infirmations essentielles le plus rapidement possible.

Entreprise ayant une activité ancienne

Jildaz Colin, de l’entreprise Hénaff nous a fait de ses expériences en matière de gestion des réseaux sociaux. Il est important de fédérer une communauté autour de sa marque. Il faut également se placer sur les réseaux sociaux qui correspondent au mieux à sa cible. L’entreprise Hénaff a pu profiter de l’enthousiasme de fans de ses produits qui avaient créé une page Facebook que l’entreprise a pu récupérer par la suite. Il est aussi important d’être attentif à l’actualité qui se fait autour de l’entreprise et de pouvoir être réactif pour lancer un éventuel buzz autour de certaines publications.

Nouvelles startups

Enfin, Pascal Briet, de Cook&Be est intervenu pour nous faire part de son expérience avec sa startup a notamment été propulsée grâce à la French Tech. Pour lui, ce mouvement transmet un message positif autour du numérique et est une aide précieuse pour l’accélération de la mise en place d’un projet. Il nous donne également son avis sur la levée de fonds qui ne doit pas bloquer le lancement de startups et de ne pas hésiter d’investir petit à petit et débloquer les fonds lorsque la preuve de viabilité du projet est faite.

 

-Heidi

J'ai engrangé mes premiers revenus sur le web en 2012 en développant et en monétisant le trafic de mes sites (AdSense...).


Depuis 2013 et mes premières prestations professionnelles, j'ai eu l'opportunité de participer à la progression de plus de 450 sites de plus de +20 pays.

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