La base d’un site Internet pour réussir : nom de domaine, hébergeur et CMS
- 3 août 2020
- Webmaster
Comme presque tout le monde dans ma génération, j’ai appris l’informatique en auto-didacte. Puis j’ai fait des études de droit. Lorsque je me suis intéressé au Web et au SEO en 2012, je n’avais aucune base de développement (et je suis toujours très limité…). Cela ne m’a pas empêché de monter de nombreux sites, pour moi ou mes clients… et de les classer dans le top 3 de Google sur de nombreuses requêtes.

Mon secret ? La simplication grandissante de « l’informatique » pour la création et la mise en ligne de sites web. Dans les années 90, j’avais testé Microsoft Frontpage pour créer un site pour mon équipe d’Age Of Kings. C’était relativement accessible avec une présentation des pages à bâtir sous format Word. Dans les années 2000, j’avais tenté la même expérience avec PHP et j’avais décroché même si des amis m’affirmaient que c’était « facile » ;).

En 2012, j’ai testé les éditeurs de site « maison » de certains hébergeurs comme GoDaddy : c’était infernal, un retour en arrière pire que FrontPage. C’est en cherchant une solution plus simple pour mon premier site « marchand », un comparateur de machines/fours à pizza, que je suis tombé sur WordPress. Et ma vie ne fut plus jamais la même.

Comme tous les débutants, j’ai tapé « WordPress » dans Google et je suis tombé sur WordPress.com. Ce site gère tout pour vous contre quelques euros : hébergement, nom de domaine et création de la base du site. Il le gère tellement simplement que vous n’avez même pas conscience de ces étapes. Et vous n’avez pas conscience non plus de l’absence de contrôle sur certaines options importantes pour votre business plus tard.
Lorsque vous démarrez votre site, votre nom est de type nom-choisi.wordpress.com. Votre site est calé sur un « sous-domaine ». Il n’a pas d’identité propre, simple à retenir comme lorsque vous créez directement un nom en .fr ou .com.
Par ailleurs, la base du référencement naturel d’un site (SEO) repose sur les liens que d’autres sites font vers le votre. Si un partenaire, un fournisseur, un annuraire, une association ou une école parlent de vous et proposent un lien cliquable sur une de leurs pages, cela vous donne un premier lien (parlons plus exactement de « domaine référent »). Généralement, le site qui est le plus mis en avant sur Google à l’aide des liens triomphe dans ses classeements… et la vente de ses produits ou services.
Si les liens reçus poitent vers un sous-domaine, c’est le site principal qui en bénéficie surtout, donc wordpress.com dans l’exemple. A l’inverse, si vous possédez votre propre nom de domaine, vous allez récupérer toute l’autorité des liens.
Enfin, les études sur les sous-domaines indiquent que ceux-ci sont moins bien considérés par Google. Il faut exemple éviter d’héberger sa boutique sur boutique.nom-choisi.fr. Les produits sont moins référencés que s’ils apparaissaient directement sur la première page de la boutique. La page d’accueil d’un site est votre tête de gondole, c’est là qu’il faut décider ce que vos visiteurs doivent acheter :).
Pour toutes ces raisons, j’ai opté pour wordpress.org au lieu de wordpress.com, c’est-à-dire le système de gestion de contenus WordPress (CMS = content management system) à installer soi-même au lieu d’avoir ce travail mâché… mais sans total contrôle par la suite. « Installer soi-même » est abusif dans le sens où presque tous les hébergeurs proposent maintenant des installations en 1 clic.
J’ai démarré avec Gandi et OVH pour la réservation de nom de domaine et l’hébergement. Par la suite, j’ai presque tout migré sur OVH, y compris pour mes clients, car la gestion me semblait plus simple.

Surtout, c’était la grande époque de la mise en place du « HTTPS » (le petit cadenas sécurisé près de l’url dans votre navigateur…) puis du « HTTP/2 ». Google a commencé à donner un léger bonus aux sites sécurisés ; de plus le HTTP/2 permettait d’améliorer facilement la vitesse de chargement des sites mal programmés (souvent sans CMS…). En 2016, la plupart des hébergeurs étaient à la peine avec ces 2 notions alors que cela se faisait presque automatiquement chez OVH. C’est pourquoi je suis resté fidèle depuis même si les avis peuvent diverger sur Twitter.
Si vous souhaitez vous faire votre propre idée, OVH s’appelle maintenant OVHcloud et propose des solutions d’hébergement à partir de 3,59€ TTC par mois… pour jusqu’à 5 sites (100 GO). C’est assez idéal pour se familiariser avec la création de site, tester vos projets puis augmenter la capacité selon vos succès.
Passionné par le référencement depuis 2012, j'ai démarré le SEO en travaillant sur la levée des pénalités Pingouin / Panda puis sur des E-commerces.
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