SEMrush vient de publier une étude sur les facteurs de classement dans Google.
La méthodologie est particulièrement intéressante dans la mesure où les résultats sont analysés à travers le volume des mots clés recherchés :
Les catégories grisées correspondent par exemple aux mots clés dont les recherches mensuelles par les internautes sont comprises entre 1 et 1 000, donc de « petits » mots clés à l’échelle du grand web.
Synthèse sur l’importance de chaque facteur :
1/ Les 4 premiers critères reposent sur la même notion : l’engagement de l’internaute, son comportement sur le site (nombre de visites, temps passé, nombre de pages vues, taux de rebond).
2/ Le nombre de domaines référents reste un facteur majeur en dehors de l’engagement… mais pas à la première place, comme il est couramment admis.
Explication de SEMrush : les liens sont essentiels pour se positionner sur les gros mots clés. Pour les requêtes à plus faible volume, il est possible de se classer correctement sans liens.
3/ Les atouts « agnostic » en anglais, c’est-à-dire non liés aux mots clés, tirent leur épingle du jeu : le HTTPS et un texte long sont à recommander.
Quid de la vitesse du site ? L’étude n’en parle pas mais c’est un critère majeur pour les internautes, et surtout les mobinautes, pour décider de passer du temps sur un site.
Cela rejoint donc le critère d’engagement.
4/ Surprise : l’optimisation d’une page d’après un mot clé semble mineure en comparaison des précédents critères.
Réserve personnelle sur ce constat : l’art de la sémantique consiste à ne pas répéter le mot clé dans le corps de la page mais à utiliser synonymes et cooccurrences.
Si un article mentionne tous les mots ci-dessous, tirés du dictionnaire des cooccurrences, Google comprendra inévitablement le sujet, même en l’absence du mot voiture.
Conséquences – bonnes pratiques à adopter :
1/ Passer au HTTPS ; c’est particulièrement simple si vous utilisez un CMS populaire (idée d’article à venir…).
2/ Développer ses liens pour des requêtes à faible/moyen volume (<10 000 recherches par mois) donne un avantage considérable.
3/ Écrire de longs textes (>1 900 mots d’après de précédentes études). Pour les E-commerces, se concentrer pour démarrer sur les 50 « top produits ».
4/ Développer sa marque. C’est d’autant plus vrai depuis le relatif déclin des EMD (exact match domain – nom de domaine contenant le mot clé).
5/ Être attentif au comportement de l’utilisateur : surveillez les pages avec une faible participation dans Analytics par exemple.
Passionné par le référencement depuis 2012, j'ai démarré le SEO en travaillant sur la levée des pénalités Pingouin / Panda puis sur des E-commerces.
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