Comme notre galaxie, le nombre d’internautes et de sites Internet est en perpétuelle expansion. Parmi les nouveaux sites, tous n’offrent pas un contenu utile à l’internaute.
Ce n’est pas pour rien que Google déploie son armée de « quality raters » pour évaluer et surveiller certains sites, en particulier ceux qui traitent des thématiques « your money or your life ».
Les sites proposant des informations, produits ou services légaux ou médicaux peuvent avoir des conséquences importantes sur la vie des usagers de Google, surtout si leur légitimité est discutable.
En avril 2016, Baidu vient d’être visé par une enquête du gouvernement sur la fiabilité de son moteur de recherche. Un étudiant s’est fié à un site trouvé par son biais pour soigner son cancer. Bilan : traitement expérimental inefficace et décès après une perte financière importante.
L’hôpital qui proposait le traitement s’est tout simplement retrouvé en tête des résultats grâce à un budget publicitaire important (= SEA, search engine advertising).
Exemple de résultats publicitaires sur Google avec leur régie Adwords :
Donc Internet ne sert pas seulement à vendre des caméscopes sur Google Shopping. Toutes les entreprises de tous les secteurs trouvent un intérêt à développer leur présence.
Comment fait Google (et sans doute BING aussi, moteur de Microsoft), pour valider la légitimité des sites ?
Il se base notamment sur les pages de type « Qui sommes-nous ? » / « Mentions légales » / « Contact » / « A propos de« .
En France, ces mentions sont obligatoires et clairement définies sur le site du Service Public.
Si vous vous posez la question : « à qui appartient ce site ?« , c’est là qu’il faut vous rendre en priorité !
Notez que les mentions légales ne sont pas les mêmes pour un professionnel et un particulier. Ce dernier peut se contenter d’indiquer son hébergeur.
Si jamais les mentions sont insuffisantes, cela doit être un signal de remise en cause de votre achat, à confirmer par la présence ou non d’une page « Conditions » détaillée.
Si vous vous demandez plutôt : « à qui appartient ce nom de domaine ?« , c’est un service de type WhoIs qu’il faut consulter.
Mais attention, de base pour les .fr et en option pour les .com, les données personnelles du titulaire du site peuvent être masquées. Il n’apparaît alors qu’un mail de contact.
Mais pourquoi se cacher sur Internet lorsqu’on gère un site ?
1/ Par expérience personnelle : pour éviter le démarchage et le spam de sa boite mail.
2/ Pour ne pas dévoiler son réseau privé : si une entreprise bâtit un réseau de sites pour influencer Google, elle n’a sans doute pas envie que le moteur de recherche ou ses concurrents puissent suivre trop facilement sa stratégie.
De la même façon, pour minimiser son empreinte digitale ou footprint, elle utilisera plutôt une image plutôt qu’un texte en guise de mentions légales.
Notez qu’avec la récupération des domaines expirés à des fins de référencement, il est parfois difficile de savoir si nous sommes en présence d’un site authentique ou d’un site qui a changé de mains.
Il existe une solution : archive.org et sa Wayback Machine. Il suffit de taper une URL pour suivre les différentes évolutions d’un domaine. Et cela réserve parfois des surprises…
[Mis à jour le 14 mai 2016 suite enquête Baidu].
J'ai engrangé mes premiers revenus sur le web en 2012 en développant et en monétisant le trafic de mes sites (AdSense...).
Depuis 2013 et mes premières prestations professionnelles, j'ai eu l'opportunité de participer à la progression de plus de 450 sites de plus de +20 pays.
Il suffit de bloquer l’user agent de l’archive.org pour ne pas laisser la possibilité aux autres de checker l’évolution du domaine.
Tiens, j’étais sur NANTES cette semaine :).
Commentaire très juste… mais c’est quand même rare de voir Archive.org bloqué ; plus courant pour MajesticSEO et autres crawlers de liens.