Dans l’article « Practical E-commerce », l’auteur, gérant d’un E-commerce depuis 2000, s’interroge sur l’intérêt du SEO pour un E-commerce.
En effet, d’après lui :
1/ Manipuler les résultats des moteurs de recherche est une mauvaise idée.
2/ Il faut s’en remettre à l’autorité du site : attendre que Google positionne convenablement.
3/ Il est préférable de faire l’impasse sur le SEO au profit des liens sponsorisés (SEA – Adwords).
J’ai été très surpris que l’article récolte une centaine de partages sur les réseaux sociaux sans aucune remise en question.
I – Google est le premier promoteur du SEO.
Google mentionne le référencement naturel dans sa Google Academy, guide sur la création de sites de qualité.
Créer un site de qualité, notamment pour un E-commerce, c’est réfléchir par exemple à la structure de son site, élément faisant partie intégrante du SEO.
Google propose un second guide dédié à l’optimisation pour les moteurs de recherche. Il y aborde notamment l’exemple d’un site marchand proposant du contenu et des produits liés au baseball.
Ce guide met en avant la technicité du SEO : gestion des balises meta description, images, titres…
Il est possible ensuite de suivre la bonne intégration de ces recommandations via la Google Search Console (ex Google Webmaster Tools).
Ignorer les recommandations de Google, c’est se priver de trafic potentiel et de chiffre d’affaires.
II – La notion d’autorité de site.
La notion d’autorité fait référence à la confiance qu’inspire un site à Google et à sa capacité à positionner ses pages sur des mots clés, grâce à la puissance des liens qui pointent vers lui et ses pages internes.
Des outils existent pour mesurer l’autorité d’un site, par exemple :
1/ Open Site Explorer, créé par MOZ.com : il mesure l’autorité d’un site et d’une page. Pour bien se classer sur un mot clé ou une expression, il faut que l’autorité de la page soit supérieure à celle de ses concurrents.
2/ MajesticSEO mesure aussi la force d’un site et la qualité de ses liens sous la forme de 2 indicateurs : CitationFlow et TrustFlow.
Certes, il peut être tentant de vouloir créer artificiellement des liens pour renforcer son autorité… et risquer une pénalité algorithmique ou manuelle de Google.
Faut-il ne rien faire pour autant ? Certainement pas. Il faut mettre en place des liens qui ont du sens, retracer sur Internet ce que l’entreprise est dans la vie réelle.
La plupart des mairies, communautés de communes, CCI etc. offrent la possibilité d’être mentionné sur leur site. Qu’en est-il de vos clients et fournisseurs réguliers ?
Par ailleurs, quels sont les sites d’autorité dans votre thématique ? Y a-t-il possibilité d’écrire une chronique dans leurs pages ?
Un E-commerce qui démarre doit saisir toutes les opportunités de liens légitimes. Il en va de sa pérennité.
Il est possible de gagner des liens supplémentaires grâce à un excellent contenu (Content Marketing). Mais ce type de liens n’intervient généralement que sous 6 mois – 1 an, une fois la notoriété du site déjà amorcée.
III – SEO et SEA sont complémentaires.
Il n’est pas rationnel de miser sur un seul canal pour promouvoir un E-commerce, comme il n’est pas prudent pour une entreprise d’avoir un client représentant une part trop importante de son chiffre d’affaires.
Le Search Engine Marketing (SEM) regroupe le SEO, le SEA et le SMO (les réseaux sociaux). Un site équilibré doit chercher à tirer parti de chaque canal.
Et c’est d’autant plus logique et facile que ces canaux sont complémentaires : une page optimisée pour le SEO l’est généralement aussi pour le SEA et le SMO (titre, contenu pertinent…).
Reste à bien prendre en compte la dimension de conversion : formulaire d’inscription, mise en avant de produits liés après un article…
Récemment, j’ai eu l’occasion de travailler avec un client sur une marque de bottes proposée dans son E-commerce :
1/ Nous avons proposé le meilleur article possible sur le sujet, pour l’internaute comme pour les moteurs de recherche.
2/ Nous avons partagé cet article sur les réseaux sociaux consultés par ses clients (Facebook, Twitter, Hellocoton…).
3/ Nous avons mis en place une campagne Adwords et BING avec annonce graphique pour la page. Le coût par clic (CPC) réel est bien moins élevé que le CPC théorique grâce à la pertinence de la page et le bon taux de clic (CTR) de l’annonce.
En dehors du SEM même, il existe quantité d’autres méthodes pour faire connaître un site, ne serait-ce que sur Internet : mailing, affiliation…
Faire un choix sur ces moyens d’après un raisonnement construit et selon ses priorités : pourquoi pas.
Écarter d’emblée le SEA par exemple en prétextant que c’est trop cher ou le SEO en arguant de son inefficacité, c’est se tirer une balle dans le pied.
Passionné par le référencement depuis 2012, j'ai démarré le SEO en travaillant sur la levée des pénalités Pingouin / Panda puis sur des E-commerces.
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